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À l’occasion de la Journée de la Terre, nous voulons réfléchir au développement et à la préservation d’un avenir vivable. Le thème de cette année étant « Investir dans notre planète », nous avons décidé de mettre Rikolto à l’honneur. Cette organisation se consacre à la promotion de pratiques agricoles durables et au développement de systèmes alimentaires résilients qui sont bénéfiques à la fois pour la planète et pour les personnes qui en dépendent. Qu’elle mette en place un programme éducatif à grande échelle pour les producteurs de café dans l’est du Congo ou des projets pilotes pour une alimentation saine et durable dans les écoles primaires de Louvain, Rikolto ne limite pas son action à nos frontières nationales. « La force d’un système alimentaire dépend directement de l’adhésion qu’il suscite. »

La Sécurité Sociale d’Outre-Mer a interrogé Jelle Goossens, responsable de la communication chez Rikolto, sur la manière dont l’organisation investit dans la planète.

Rikolto emploie environ 200 personnes dans le monde entier, dont 25 en Belgique. Partant du principe qu’une alimentation de qualité est un droit fondamental, l’organisation privilégie des partenariats durables avec des agriculteurs locaux et des marchés inclusifs en Afrique, en Amérique latine et en Asie. En aidant les agriculteurs locaux à améliorer leurs techniques agricoles, à pénétrer certains marchés et à négocier avec les entreprises, Rikolto peut apporter sa pierre à l’édifice du développement durable et de la mise en place de systèmes alimentaires plus justes.

La force d’un système alimentaire dépend directement de l’adhésion qu’il suscite.

Du dialogue au prix Nobel

Rikolto, anciennement connue sous le nom des Îles de Paix, de Fado et de Coopibo, est une organisation centrée sur le développement durable dans l’agriculture. Dans les années 1960, le père Pire a posé la première pierre de ce qui allait devenir Rikolto. « Le père Pire avait travaillé avec des réfugiés pendant et après la Seconde Guerre mondiale et recherchait une solution structurelle pour les intégrer. » Partisan d’une approche pluraliste, il s’est toujours efforcé de rassembler le plus grand nombre : « Il avait pour ambition de créer une communauté mondiale de paix en engageant le dialogue sur les grandes thématiques. » Son œuvre lui a valu le prix Nobel de la Paix en 1958.

Avant la fusion, les projets de Rikolto étaient surtout axés sur le développement général. Au fil des ans, l’organisation s’est toutefois spécialisée dans le développement agricole. Rikolto a ainsi accumulé une grande connaissance non seulement des techniques agricoles, mais aussi de la manière dont les agriculteurs locaux peuvent accéder à certains marchés et négocier avec les entreprises. « Selon le principe du partage des connaissances, ces agriculteurs peuvent alors mieux subvenir à leurs besoins. »

Développement structurel

Les premiers projets de Dominique Pire, au Bangladesh, mettaient l’accent sur l’autonomie. « Ce principe est toujours d’actualité. En fournissant aux agriculteurs des outils leur permettant d’améliorer leur productivité et d’accroître leur implication dans l’ensemble du système alimentaire, nous contribuons à rendre le système alimentaire plus sain. Il s’agit vraiment d’un développement structurel. » Pour atteindre son objectif, Rikolto s’efforce systématiquement d’améliorer les relations entre les différents acteurs du secteur alimentaire : consommateurs, industrie alimentaire, supermarchés, gouvernements, etc. « C’est la raison pour laquelle le dialogue est si important au sein du système alimentaire. Si nous parvenons à convaincre les différents acteurs du bénéfice économique, nous pourrons continuer à élaborer d’autres stratégies visant à améliorer l’ensemble du système qui sous-tend notre alimentation, non seulement pour les agriculteurs et les consommateurs, mais aussi pour la planète. »

En Belgique et à l’étranger

Partant du principe qu’une alimentation de qualité est un droit fondamental, nous nous concentrons sur des partenariats durables avec des agriculteurs locaux et des marchés inclusifs.

Les différents projets mis en œuvre en Belgique et à l’étranger sont axés sur le cacao, le café, le riz et les systèmes alimentaires urbains durables. Ces programmes mondiaux ont pour but de faire de l’agriculture durable la nouvelle norme. L’ONG est également présente en Belgique, où elle tente par exemple d’optimiser les systèmes alimentaires sociaux, notamment en s’attaquant au problème des « boîtes à tartines vides » dans les écoles. « Depuis 2017, nous aidons les écoles à mettre en place leur propre politique alimentaire. Dans le cadre de plusieurs projets pilotes menés dans des écoles très différentes, nous étudions comment mettre une alimentation saine et durable à la portée de tous les élèves. » Rikolto a ainsi travaillé avec les administrations communales de Louvain, d’Anvers et de Gand, ainsi qu'avec des écoles, des entreprises de restauration, etc. « La force d’un système alimentaire dépend directement de l’adhésion qu’il suscite. »

L’accent placé sur la durabilisation des systèmes alimentaires urbains n’est pas le fruit du hasard. D’ici à 2050, environ 70 % de la population mondiale vivra à proximité des villes. Ce qui intensifiera la pression sur la production alimentaire. « En développant des marchés inclusifs où les responsabilités sont partagées entre les agriculteurs, les entreprises et les gouvernements dans le cadre d’un dialogue permanent, notre société pourra répondre aux défis supposés par la croissance démographique mondiale. Parce que bien manger est un droit fondamental. »

Sécurité sociale

Rikolto emploie environ 200 personnes dans le monde entier, dont 25 en Belgique. L’organisation croit en une coopération durable non seulement avec les acteurs du secteur alimentaire, mais aussi avec ses collaborateurs. En souscrivant à la SSOM, elle garantit la protection sociale de ses employés en dehors de l’Europe. L’organisation est ainsi affiliée à la Sécurité sociale d’outre-mer depuis plus de dix ans. « Le programme de sécurité sociale de la SSOM nous procure des garanties en matière de pensions et de remboursement des frais médicaux et nous permet d’être correctement assurés contre les accidents du travail. Cette clarté nous rassure quand nous employons des collègues dans différents pays en dehors de l’Europe. »

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